lundi 22 janvier 2018

LES EMISSIONS A VENIR DANS MON EMISSION "DOUCE FRANCE"


                                  Courant février, je vous proposerai 2 émissions autours des interprètes de Claude NOUGARO et Georges MOUSTAKI. Sans oublier un spécial "Edith PIAF" pour un anniversaire à venir....


samedi 20 janvier 2018

LES REFRAINS DE PAPA 1ERE PARTIE

Vous souvenez-vous des paroles de cette chanson d’Henri Salvador « J’ETAIS UNE BONNE CHANSON »
 ".... Maintenant, avant de mourir définitivement Je voudrais être chanté par mon copain Henri Salvador Je vous dis adieux mes amis Souvenez-vous de moi, j'étais une bonne chanson !"






                   C’étaient de bonnes chansons dont voilà quelques refrains à écouter  sur RADIO ALPA 107.3 FM LE MANS dans l'émission "DOUCE France". Chansons de toujours avec parfois des interprètes auxquels on ne s’attend pas, comme.... 

L’HIRONDELLE DES FAUBOURGS par Anny FLORE

Indémodable, intemporel, Tino ROSSI et sa voix de velours corse nous rappelle...


ON N’A PAS TOUS LES JOURS 20 ANS par Tino ROSSI

Lucienne DELYLE reprend avec bonheur une chanson interprétée par Leo Marjane... 

LA CHAPELLE AU CLAIR DE LUNE par Lucienne DELYLE

S’il est une chanson qui a rendu populaire Tino ROSSI ; à l’exception de PETIT PAPA NOEL, c’est bien LE PLUS BEAU TANGO DU MONDE ! Eh bien, justement, une autre voix de velours venu des Pyrénées celle là a repris

LE PLUS BEAU DES TANGOS DU MONDE par André DASSARY

Elle fut une grande meneuse de revue, célèbre pour ses gambettes longues, longues. Elle fut l’épouse du chorégraphe Roland PETIT. Elle interprète ici

LA VIOLETERRA par Zizi JEAMMAIRE

En formant le duo comique avec Jean-Marc THIBAULT, Roger PIERRE s’essaya aussi à la chansonnette tout en écrivant des sketches dont LA CAUSERIE ANTIALCOOLIQUE pour BOURVIL

DANS LES FOSSES DE VINCENNES par Roger PIERRE

Chanson coloniale par excellence, Ginette BAUDIN reprend

LA PETITE TONKINOISE par Ginette BAUDIN

Si on demandait de fredonner une chanson autour du thème de la Java,  il y a de grande chance que vous repreniez la chanson interprétée par Lucienne DELYLE....

LA JAVA BLEUE par Lucienne DELYLE

Et maintenant, place au Tango...

LE TANGO DE MANON par Georgette PLANA

Les chansons pour encourager à la marche façon comique troupier. Vous avez écouté....

LA SOUPE ET L’BŒUF par Louis MASSIS

Tango vous en redemandez ; voilà  une chanson triste de départ ; d’un amour en perdition

UNE DERNIERE FOIS par Jean RAPHAËL

DALIDA l’avait rendue populaire, mais d’autres l’ont mises à leur répertoire

DOMINO par Eliane EMBRUN


De CHRISTINET, pour une Esther LEKAIN c’est un caprice, un rien, mais c’est agréable… Chanson coquine sur l’adultère....

C’EST UN PETIT BEGUIN par Esther LEKAIN

  La semaine prochaine encore une petite tournée de chansons de Papa.
Mais pour se quitter, rien de mieux que le son de l’accordéon 

DANS LES MUSETTES DE PARIS par Mary KETTY

lundi 15 janvier 2018

UN P'TIT AIR DE BANLIEUE D'AUTREFOIS DANS "DOUCE FRANCE"

Album de 2 CD paru chez Frémeaux & Associés

« Ma banlieue, ma banlieue a des charmes que rien ne remplace ; pas bien loin, y’a des coins où chaque dimanche on se délasse…. »

Dans l’esprit de Reda CAIRE, la banlieue c’est celle de la région parisienne. Loin des clichés actuels avec ces barres d’immeubles surnommées à juste raison « cages à lapins ». Non, si on se situe dans l’esprit des années 30 à 60, on parle bien de petits pavillons individuels, entourés d’un potager ou d’un petit espace vert.  Ce sont des quartiers ou chacun se connaît, où s’organise une véritable vie sociale avec ses commerçants (boulangers, bouchers, et surtout le bistrot) on se soutient, et on se retrouve le dimanche près des rivières, des plans d’eau, dans les guinguettes. La banlieue c’était la proximité avec la vie d’avant, celle de la campagne… « Ma banlieue, grâce à toi tous mes ennuis s’effacent ! ».

 MA BANLIEUE PAR REDA CAIRE

Les enfants n’avaient point peur de s’aventurer loin de chez eux, les bois ne regorgeaient pas de dangers. Ils devenaient le temps d’un dimanche le terrain de jeux naturel et parfois le temps des premiers flirts.

AU BOIS DE BOULOGNE PAR RENEE LEBAS

La banlieue appelle les souvenirs émus de ceux qui galèrent et ne trouvent pas encore leur place dans la Grande Ville. Il suffit d’évoquer « La Zone » pour retrouver son âme d’enfant, et se ressourcer dans ce qui est devenu aujourd’hui des stations de métro parisiennes

ENTRE ST OUEN ET CLIGNACOURT PAR LA MOME PIAF

Mais pour certains, la banlieue c’est un univers grisâtre et qui empeste la fumée, sauvés par l’amour

Y A DE LA FUMEE DANS LA BANLIEUE PAR LUCIENNE DELYLE

Pour d’autres, c’est le paradis

BANLIEUE PAR ROBERT LAMOUREUX

Justement, que fait-on le dimanche, BOURVIL nous livre son observation populaire dans une chanson qui fleure bon le petit vin blanc et la guinguette


A JOINVILE LE PONT PAR BOURVIL

Pour PERCHICOT lui se rend du côté de la Varenne, endroit un peu plus mal famé, celui des apaches. On y recherche des plaisirs beaucoup plus charnels

A LA VARENNE PAR PERCHICOT
Du côté de  de Romainville, Joinville ou de Charenton on y guinche


JOINVILLE MUSETTE PAR JANE STICK

Comment rêver à 10 cm de Paris, il suffit d’écouter FREHEL et la ZONE


LA ZONE PAR FREHEL

On sait boire avec gaité, il suffit d’écouter Monty pour se rendre compte que l’on trouve une drôle de faune au bois de Boulogne


AU BOIS DE BOULOGNE PAR MONTY

Dans la Banlieue il faut bien se rendre compte qu’on sait s’occuper et s’amuser et que le parisien vient s’y encanailler

TOUT LA BANLIEUE FAIT LA BRINGUE

« Banlieue c’est l’écrin que Paris un beau jour a choisi pour briller sur le monde ! »

BANLIEUE PAR ROGER VARNEY

Le méridional FERNANDEL y voit un territoire du tendre coquin dans ses bois
 
Tableau de Auguste RENOIR
IDYLLE A BOIS LE ROY PAR FERNANDEL

Plus chastement, André CLAVEAU entraîne dans une valse ses demoiselles de Robinson sous les tonnelles

LES DEMOISELLES DE ROBINSON PAR ANDRE CLAVEAU

DAMIA dans le genre réaliste et populaire y voit l’ouvrier qui travaille toute la semaine va se divertir dans les bastringues pour oublier ses ennuis à l’image d’un GABIN dans la BELLE EQUIPE qui….
…. Du lundi jusqu'au samedi
pour gagner des radis
Quand on fait sans entrain
son boulot quotidien
Subi le propriétaire
Le percepteur, la boulangère
et trimbalé sa vie de chien
Le dimanche vivement
qu'on file à Nogent
Alors brusquement
Tout parait charmant


J'connais des gens cafardeux…..
…… Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles
Ben moi ça m'fait mal au cœur
Car y a pas besoin
pour trouver un coin
où l'on se trouve bien
de chercher si loin….

AU QUATRE COINS DE LA BANLIEUE PAR DAMIA

Dans les guinguettes de ROBINSON l’ouvrier parisien, la casquette en arrière tourne tourne bien et s’encanaille  au son de l’accordéon de Joss BASELLI

LES BOSQUETS DE ROBINSON PAR JOSS BASELLI


lundi 8 janvier 2018

ANDRE BOURVIL DANS L'EMISSION "DOUCE FRANCE"


André BOURVIL, il en a été question dans l'émission « DOUCE France », 17ème numéro de cette première saison.


André BOURVIL (il aurait eu 100 ans en juillet 2017) a imposé très vite l’image d’un garçon naïf, gaffeur, maladroit avec les filles. En chanson, le succès des « Crayons » ou « A bicyclette » l’impose comme chanteur comique.
 C’est oublier tout le travail effectué pour parfaire ses textes, n’hésitant pas à emprunter des monologues tendres et nostalgiques de poètes moins connus aujourd’hui, comme Camille François, et son « Fredo le porteur » ou « Vive la mariée ».
Cette tendresse, elle s’est faite souvent discrète parmi la discographie d’André BOURVIL. En voilà quelques pépites extraites de ses très nombreux albums discographiques.
A commencer avec
« Ce petit air là »
Extrait de l’opérette « La bonne planque » ou lui le normand donnait la réplique à celle qui fut sa partenaire musicale durant de longues années, la méridionale Pierrette BRUNO.
Le thème des berceuses, abordé aussi par Henri SALVADOR dans  « Une chanson douce », donne trois beaux textes du couple attendrit par l’arrivée d’un bébé. A l’image de l’homme qu’il fut dans la vie privée


«Salade de Fruit »
« Ballade irlandaise »
« Berceuse à Frédéric »
A côté du personnage tendre, André BOURVIL sait aussi aborder les petites fêlures de la vie, celles qui font saigner un peu le cœur des souvenirs
« Vieux frère »
                                « Ma petite chanson »
                                « Tatane »
                                
« Monsieur le maître d’école »
Dans le vocabulaire musical de ses chansons il y a eu aussi le mot « bien »
« Bien, si bien »
« C’était bien » plus connue sous le titre « Le petit bal perdu »


Le voyage au cœur de  la tendresse s’est terminé par une pensée au musicien André BOURVIL,  dont l’instrument de prédilection fut l’accordéon (hommage par la même occasion à l’animateur de RADIO ALPA 107.3 FM LE MANS, Jacques BRUNET et ses émissions, chaque week-end, autour des accordéonistes)


« Au son de l’accordéon ».


La semaine prochaine, je vous emmène en « Banlieue ». Pas celle austère et sinistre d’aujourd’hui. Non, celle de Jean Renoir, de Marcel Carné ; celle des ouvriers, des travailleurs, des modestes qui trouvent la force de « rêver » : d’un coin de ciel bleu, d’une rivière, d’une partie de pêche, d’une guinguette, des chansons autour d’un verre, des lumières de Paris. L’amitié, la fraternité, une certaine joie de vivre….