lundi 15 janvier 2018

UN P'TIT AIR DE BANLIEUE D'AUTREFOIS DANS "DOUCE FRANCE"

Album de 2 CD paru chez Frémeaux & Associés

« Ma banlieue, ma banlieue a des charmes que rien ne remplace ; pas bien loin, y’a des coins où chaque dimanche on se délasse…. »

Dans l’esprit de Reda CAIRE, la banlieue c’est celle de la région parisienne. Loin des clichés actuels avec ces barres d’immeubles surnommées à juste raison « cages à lapins ». Non, si on se situe dans l’esprit des années 30 à 60, on parle bien de petits pavillons individuels, entourés d’un potager ou d’un petit espace vert.  Ce sont des quartiers ou chacun se connaît, où s’organise une véritable vie sociale avec ses commerçants (boulangers, bouchers, et surtout le bistrot) on se soutient, et on se retrouve le dimanche près des rivières, des plans d’eau, dans les guinguettes. La banlieue c’était la proximité avec la vie d’avant, celle de la campagne… « Ma banlieue, grâce à toi tous mes ennuis s’effacent ! ».

 MA BANLIEUE PAR REDA CAIRE

Les enfants n’avaient point peur de s’aventurer loin de chez eux, les bois ne regorgeaient pas de dangers. Ils devenaient le temps d’un dimanche le terrain de jeux naturel et parfois le temps des premiers flirts.

AU BOIS DE BOULOGNE PAR RENEE LEBAS

La banlieue appelle les souvenirs émus de ceux qui galèrent et ne trouvent pas encore leur place dans la Grande Ville. Il suffit d’évoquer « La Zone » pour retrouver son âme d’enfant, et se ressourcer dans ce qui est devenu aujourd’hui des stations de métro parisiennes

ENTRE ST OUEN ET CLIGNACOURT PAR LA MOME PIAF

Mais pour certains, la banlieue c’est un univers grisâtre et qui empeste la fumée, sauvés par l’amour

Y A DE LA FUMEE DANS LA BANLIEUE PAR LUCIENNE DELYLE

Pour d’autres, c’est le paradis

BANLIEUE PAR ROBERT LAMOUREUX

Justement, que fait-on le dimanche, BOURVIL nous livre son observation populaire dans une chanson qui fleure bon le petit vin blanc et la guinguette


A JOINVILE LE PONT PAR BOURVIL

Pour PERCHICOT lui se rend du côté de la Varenne, endroit un peu plus mal famé, celui des apaches. On y recherche des plaisirs beaucoup plus charnels

A LA VARENNE PAR PERCHICOT
Du côté de  de Romainville, Joinville ou de Charenton on y guinche


JOINVILLE MUSETTE PAR JANE STICK

Comment rêver à 10 cm de Paris, il suffit d’écouter FREHEL et la ZONE


LA ZONE PAR FREHEL

On sait boire avec gaité, il suffit d’écouter Monty pour se rendre compte que l’on trouve une drôle de faune au bois de Boulogne


AU BOIS DE BOULOGNE PAR MONTY

Dans la Banlieue il faut bien se rendre compte qu’on sait s’occuper et s’amuser et que le parisien vient s’y encanailler

TOUT LA BANLIEUE FAIT LA BRINGUE

« Banlieue c’est l’écrin que Paris un beau jour a choisi pour briller sur le monde ! »

BANLIEUE PAR ROGER VARNEY

Le méridional FERNANDEL y voit un territoire du tendre coquin dans ses bois
 
Tableau de Auguste RENOIR
IDYLLE A BOIS LE ROY PAR FERNANDEL

Plus chastement, André CLAVEAU entraîne dans une valse ses demoiselles de Robinson sous les tonnelles

LES DEMOISELLES DE ROBINSON PAR ANDRE CLAVEAU

DAMIA dans le genre réaliste et populaire y voit l’ouvrier qui travaille toute la semaine va se divertir dans les bastringues pour oublier ses ennuis à l’image d’un GABIN dans la BELLE EQUIPE qui….
…. Du lundi jusqu'au samedi
pour gagner des radis
Quand on fait sans entrain
son boulot quotidien
Subi le propriétaire
Le percepteur, la boulangère
et trimbalé sa vie de chien
Le dimanche vivement
qu'on file à Nogent
Alors brusquement
Tout parait charmant


J'connais des gens cafardeux…..
…… Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles
Ben moi ça m'fait mal au cœur
Car y a pas besoin
pour trouver un coin
où l'on se trouve bien
de chercher si loin….

AU QUATRE COINS DE LA BANLIEUE PAR DAMIA

Dans les guinguettes de ROBINSON l’ouvrier parisien, la casquette en arrière tourne tourne bien et s’encanaille  au son de l’accordéon de Joss BASELLI

LES BOSQUETS DE ROBINSON PAR JOSS BASELLI


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