Album de 2 CD paru chez Frémeaux & Associés |
« Ma banlieue, ma banlieue a des charmes que rien ne remplace ; pas bien loin, y’a des coins où chaque dimanche on se délasse…. »
Dans l’esprit de Reda CAIRE, la banlieue c’est celle de la région parisienne. Loin des clichés actuels avec ces barres d’immeubles surnommées à juste raison « cages à lapins ». Non, si on se situe dans l’esprit des années 30 à 60, on parle bien de petits pavillons individuels, entourés d’un potager ou d’un petit espace vert. Ce sont des quartiers ou chacun se connaît, où s’organise une véritable vie sociale avec ses commerçants (boulangers, bouchers, et surtout le bistrot) on se soutient, et on se retrouve le dimanche près des rivières, des plans d’eau, dans les guinguettes. La banlieue c’était la proximité avec la vie d’avant, celle de la campagne… « Ma banlieue, grâce à toi tous mes ennuis s’effacent ! ».
MA BANLIEUE PAR REDA CAIRE
Les enfants
n’avaient point peur de s’aventurer loin de chez eux, les bois ne regorgeaient
pas de dangers. Ils devenaient le temps d’un dimanche le terrain de jeux
naturel et parfois le temps des premiers flirts.
AU BOIS DE BOULOGNE PAR RENEE LEBAS
La banlieue appelle
les souvenirs émus de ceux qui galèrent et ne trouvent pas encore leur place
dans la Grande Ville. Il suffit d’évoquer « La Zone » pour retrouver
son âme d’enfant, et se ressourcer dans ce qui est devenu aujourd’hui des
stations de métro parisiennes
ENTRE ST OUEN ET CLIGNACOURT PAR LA MOME PIAF
Mais pour certains,
la banlieue c’est un univers grisâtre et qui empeste la fumée, sauvés par
l’amour
Y A DE LA FUMEE DANS LA BANLIEUE PAR LUCIENNE DELYLE
Pour d’autres,
c’est le paradis
BANLIEUE PAR ROBERT LAMOUREUX
Justement, que fait-on
le dimanche, BOURVIL nous livre son observation populaire dans une chanson qui
fleure bon le petit vin blanc et la guinguette
A JOINVILE LE PONT PAR BOURVIL
Pour PERCHICOT lui
se rend du côté de la Varenne, endroit un peu plus mal famé, celui des apaches.
On y recherche des plaisirs beaucoup plus charnels
A LA VARENNE PAR PERCHICOT
Du côté de de Romainville, Joinville ou de Charenton on
y guinche
JOINVILLE MUSETTE PAR JANE STICK
Comment rêver à 10
cm de Paris, il suffit d’écouter FREHEL et la ZONE
LA ZONE PAR FREHEL
On sait boire avec
gaité, il suffit d’écouter Monty pour se rendre compte que l’on trouve une
drôle de faune au bois de Boulogne
AU BOIS DE BOULOGNE PAR MONTY
Dans la Banlieue il
faut bien se rendre compte qu’on sait s’occuper et s’amuser et que le parisien
vient s’y encanailler
TOUT LA BANLIEUE
FAIT LA BRINGUE
« Banlieue
c’est l’écrin que Paris un beau jour a choisi pour briller sur le
monde ! »
BANLIEUE PAR ROGER VARNEY
Le méridional
FERNANDEL y voit un territoire du tendre coquin dans ses bois
IDYLLE A BOIS LE ROY PAR FERNANDEL
Plus chastement,
André CLAVEAU entraîne dans une valse ses demoiselles de Robinson sous les
tonnelles
LES DEMOISELLES DE ROBINSON PAR ANDRE CLAVEAU
DAMIA
dans le genre réaliste et populaire y voit l’ouvrier qui travaille toute la
semaine va se divertir dans les bastringues pour oublier ses ennuis à l’image
d’un GABIN dans la BELLE EQUIPE qui….
…. Du lundi jusqu'au samedi
pour gagner des radis
Quand on fait sans entrain
son boulot quotidien
Subi le propriétaire
Le percepteur, la boulangère
et trimbalé sa vie de chien
Le dimanche vivement
qu'on file à Nogent
Alors brusquement
Tout parait charmant
J'connais des gens cafardeux…..
…… Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles
Ben moi ça m'fait mal au cœur
Car y a pas besoin
pour trouver un coin
où l'on se trouve bien
de chercher si loin….
pour gagner des radis
Quand on fait sans entrain
son boulot quotidien
Subi le propriétaire
Le percepteur, la boulangère
et trimbalé sa vie de chien
Le dimanche vivement
qu'on file à Nogent
Alors brusquement
Tout parait charmant
J'connais des gens cafardeux…..
…… Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles
Ben moi ça m'fait mal au cœur
Car y a pas besoin
pour trouver un coin
où l'on se trouve bien
de chercher si loin….
AU QUATRE COINS DE LA BANLIEUE PAR DAMIA
Dans les
guinguettes de ROBINSON l’ouvrier parisien, la casquette en arrière tourne
tourne bien et s’encanaille au son de
l’accordéon de Joss BASELLI
LES BOSQUETS DE ROBINSON PAR JOSS BASELLI
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